Comprendre notre lutte

  • Le Conseil d’Etat a annulé le 8 mars 2024, pour toutes les demandes d’autorisations d’éoliennes en France ainsi que pour les éoliennes en service, le protocole d’étude d’impact des nuisances sonore appliqué jusque là, pour absence de réelle évaluation environnementale des mesures de bruit, et par manque de participation du public et manque de transparence.

Une éolienne produit une énergie verte mais a produit toute sa pollution à l’étranger.

Il ne faut pas manquer la part importante de pollution d’une éolienne. Ce sont les pays asiatiques et le plus souvent la Chine qui a subi cette pollution.
Nous vivons tous sur la même planète et respirons le même air : penser qu’une éolienne est totalement propre est une hérésie. Il ne faut pas oublier que l’Occident a rejeté ses déchets en Asie jusqu’à 2018 ! Et c’est seulement maintenant que la population Occidentale comprend le prix à payer pour traiter ses déchets et la pollution que cela engendre.
Des métaux rares d’une éolienne (le néodyme et le dysprosium) sont nécessaires à sa production et l’énergie pour obtenir ces métaux sont considérables comparés à ce qu’ils nous offrent, surtout dans une période critique de l’écologie moderne.

Les aérogénérateurs industriels (dits “éoliennes), c’est :

Notre paysage et nos forêts gravement endommagés par l’industrialisation de nos campagnes

C’est pourquoi le conseil d’Etat considère qu’un projet peut être refusé si les grandes dimensions des éoliennes, et le phénomène de co-visibilité provoqueraient l’effet d’écrasement visuel d’une église, de nature à porter atteinte à son intérêt et à son caractère ( Cour administrative d’appel de Douai, 7 mars 2013). C’est le cas à Rilhac-Lastours, visible sur l’image suivant (montage à emplacement et échelle réelle via une simulation de ce qui serait visible si le projet aboutit).

Une risque de propagation accru d’un incendie durant les périodes de sécheresse.

La protection contre l’incendie n’est pas assurée dans un périmètre de 600 mètres autour de chaque éolienne par les bombardiers d’eau ; C’est pourquoi le conseil d’Etat considère qu’un projet peut être refusé, s’il empêche l’intervention de bombardiers d’eau dans une zone difficilement accessible aux engins terrestres (Arrêt du Conseil d’Etat du 20 décembre 2015).

La mise en danger de l’écosystème

De par la nécessité d’un arrachage d’arbres qui constitue le massacre d’une forêt, accompagnée d’une artificialisation des sols qui aggravent les effets de la sécheresse. C’est aussi, avec les pales d’éoliennes pouvant atteindre 300km/h à leur extrémité un risque pour la faune sauvage locale. La mise en péril de la faune comportant des espèces protégées qui font la richesse de notre territoire. La mort de chauves-souris, d’insectes rares, d’oiseaux, de rapaces, de grands migrateurs (grues cendrées par centaines de milliers) puisque nous nous trouvons au centre du couloir de migration emprunté pendant huit mois de l’année ; Ce serait une aberration de permettre cela dans un Parc Naturel Région (Périgord-Limousin) dont la vocation est de garantir la pérennité d’une faune et d’une biodiversité exceptionnelle encore préservée, qui sont notre richesse.

L’électrification des sols (20 000 volts) crée des courants “vagabonds” néfastes et parfois mortels pour les élevages ; les cas avérés de ces tragédies ne manquent pas.

Un risque important de pollution des eaux destinées à la consommation.

Dans la forêt de Lastours, la zone d’implantation des éoliennes jouxte le périmètre de captages des eaux de Font Lhermitte, avec de graves risques de pollution du sol, alors que le syndicat des eaux de Vienne-Briance-Gorre vient de réaliser une station de neutralisation des eaux d’un montant de 467 240€ HT.

Dans notre région, les vents sont faibles et trop irréguliers pour assurer un rendement satisfaisants

Cela explique des projets d’éoliennes géantes de 200m à 240m de hauteur (rentables pour les exploitants qui bénéficient de privilèges tarifaires exorbitants, mais problématiques pour la stabilité technique du réseau qui réclame d’importants et coûteux travaux à la charge de l’Etat) qui aggraveront la pollution et les problèmes de santé, avec plus de bruits audibles, plus d’infrasons nocifs (bien qu’ignorés par les études d’impacts), des flashs lumineux avec effets stroboscopiques jour et nuit, visibles à des dizaines de kilomètres, (là où nous avons l’un des plus beau ciel étoilé de France), et une dissémination plus étendue de microparticules toxiques provenant de l’érosion des pales. L’impact réel des nuisances acoustiques n’est pas pris en compte.

On ne mesure pas ce qui dérange : infrasons et basses fréquences, pulsations, pics ponctuels d’excès de bruit, tout est “noyé” dans des moyennes ou ne fait l’objet d’aucune mesure.